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Source : revue de l'art chrétien Par L'ABBE J. CORBLET

   

Le sceau des Estinnes
La gravure commença également à reproduire la scène principale que les échevins des Estinnes et de Bray adoptèrent pour emblème distinctif de leur sceau commun. Ce sceau ayant été perdu ou détruit en 1372, lorsque les troupes du prince d'Orange livrèrent aux flammes et au pillage les églises et le greffe échevinal de ces villages, le grand bailli de Hainaut, Philippe de Sainte-Aldegonde, par octroi du 27 février de l'année suivante, autorisa les échevins à en faire graver un autre, dans la forme du précédent, mais avec le millésime 1575. Nous avons retrouvé plusieurs empreintes de ce dernier sceau. L'une d'entre elles, en cire verte, est appendue à un acte passé devant les maïeurs et échevins des Estinnes et de Bray, le 15 novembre 1656.Malheureusement, elle a subi des brisures dans une partie de son pourtour; et dans l'état où elle se trouve, nous ne pouvons reconstituer la légende qui s'y lisait. Du reste, on y voit parfaitement le juif Guillaume qui, transporté de rage à la vue de l'image de la Vierge, lui porte à la face un coup de pique.



chapelle - sceau des estinnes

Sceau des Echevins de Bray et des Estinnes en 1575





La rente de la chapelle
Outre 2 bonniers 2/3 de terres labourables en trois pièces, louées 30 florins le bonnier, la chapelle Notre Dame de Cambron possédait, en 1787, des rentes produisant un revenu annuel de 25 florins 4 sous 2 deniers. A cette époque, 6 livres étaient destinées à l’achat de pains blancs; la distribution s’en faisait au curé, au clerc, et aux chantres assistant à un obit avec vigiles, qu’on chantait le jour de la présentation. Cette coutume a changé depuis; les pains sont partagés entre les enfants qui accourent à la chapelle le 21 novembre.




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